Métier d’auxiliaire de puériculture

• Auxiliaire de puériculture
• Le métier

Devenir auxiliaire de puériculture est bien plus qu’un métier pour de très nombreuses personnes. C’est une vocation qui puise ses racines dans un profond intérêt et une grande bienveillance pour les enfants, notamment pour les tout-petits. Si vous souhaitez vous diriger vers cette carrière, voici quelques informations qui pourront vous aider.

Lorsque l’on évolue dans ce cœur de métier, on a pour principale mission la réalisation de soins auprès de bébés, ainsi qu’aux jeunes enfants. Ce spécialiste de la petite enfance ayant validé un diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture, a la responsabilité de la mise en place d’activités ayant pour but le développement intellectuel des nourrissons. On confond d'ailleurs très souvent le métier d'AP (auxiliaire de puéricultrice) et d'infirmière puéricultrice du fait de leur dénomination très proche.

L’activité d’auxiliaire de puériculture faisant partie des professions de la santé est définie par l’article R-4311-4 du Code de la santé publique. Ainsi, sous la supervision d’une infirmière ou d’une puéricultrice, cette auxiliaire a surtout pour rôle de :

• Prendre en charge l’hygiène et les changes de l’enfant ;
• Contribuer aux soins infirmiers demandés par l’équipe soignante ;
• S’occuper du bébé ou du tout-petit dans ses activités tout au long de la journée ;
• Favoriser l’intégration d’un enfant lorsque ce dernier est porteur d’un handicap ou d’une maladie chronique.

De plus, ce spécialiste de la petite enfance se doit d’intégrer et de collaborer avec les autres professionnels prenant en charge l’enfant dont elle a la responsabilité.

Attention à ne pas confondre l'AP avec l'aide AP, dont les métiers restent différents en termes de responsabilités.

Bon nombre d’auxiliaires de puériculture expliquent que leur motivation première est le fait de pouvoir être un maillon important dans le développement, l’épanouissement moteur et l’éducation des enfants. En tant que professionnels de la petite enfance, il leur est permis d’avoir une relation de confiance et privilégiée avec les tout-petits ainsi que leurs familles, ce qui, pour la plupart, est extrêmement gratifiant. Par ailleurs, le fait de pouvoir évoluer dans des structures variées est très attractif. D'ailleurs, on confond parfois les missions de l'auxiliaire de puériculture et de l'EJE, l'éducateur ou l'éducatrice de jeunes enfants.

Il est important de garder en mémoire qu’un ou une auxiliaire puéricultrice doit s’occuper de bébés ou d’enfants de moins de 3 ans, que ces derniers soient malades ou en bonne santé. Pour ce faire, il lui est possible d’évoluer au sein de très nombreuses structures comme :

• Un service de réanimation pédiatrique ;
• Une maternité ;
• Un service de pédiatrie ;
• Un institut médico-éducatif ;
• Au sein de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ;
• Une halte-garderie ;
• Un jardin d’éveil ou encore un jardin d’enfants ;
• Une crèche ou une micro-crèche ;
• Un service de néonatalogie ;
• Une PMI (Protection Maternelle et Infantile).
• Une pouponnière ;
• Un service multi-accueil.

En définitive, ces salariés de la petite enfance peuvent être amenés à travailler dans n'importe quelle organisation accueillant des enfants en bas âge.

Dans cet emploi, « aimer les enfants » ne suffit évidemment pas ! Afin d’être pleinement épanoui dans ce dernier et reconnu comme quelqu’un de compétent, il est important également de posséder une multitude de qualités :

• Savoir maîtriser ses émotions et notamment être capable de résister au stress et de garder son sang-froid ;
• Etre doté d’une immense patience ;
• Etre bienveillant ;
• Savoir observer et être en mesure de s’adapter aux différents publics d’enfants ainsi qu’à leurs familles ;
• Aimer les activités manuelles ou encore le chant ;
• Faire preuve de compréhension et de douceur ;
• Etre endurant et résistant, car il sera nécessaire notamment dans une crèche ou un jardin d’enfants de travailler dans des environnements adaptés aux enfants et non aux adultes.

 Même si le métier peut être passionnant, il est important de connaître les avantages, mais aussi les limites de ce poste, afin que chaque personne souhaitant exercer à ce titre soit informée des concessions qui peuvent leur être demandées, notamment en termes d'horaires.

Il est tout à fait possible et envisageable d’évoluer une fois que l’on exerce en tant qu’auxiliaire de puériculture. Dans la mesure où ce travailleur pratique dans le milieu médical, en toute logique, il est possible pour lui de se diriger, après au minimum 3 ans d’exercice, vers le métier d’aide-soignant ou encore d’infirmier. Il est alors nécessaire de préparer le concours d’entrée dans un IFSI (Institut de formation en soins infirmiers).

Le salaire d’une auxiliaire de puériculture est bien sûr susceptible d’évoluer selon son expérience, mais aussi et surtout selon la structure dans laquelle elle va exercer ses fonctions. Cependant, il n’est pas rare qu’en début de carrière une personne touche aux alentours de 1 600 € bruts. A savoir que leur rémunération tient compte également de leur grade : les auxiliaires de puériculture se voient attribuer leur salaire en fonction d'une grille suite à leur statut.

Il est toutefois à noter que si cette dernière a le statut de fonctionnaire territoriale, sa rémunération peut être un peu plus importante, c’est-à-dire 1 726 € brut par mois. Après plusieurs années d’expérience ou à la fin de sa carrière, il est possible qu’une auxiliaire puisse percevoir un salaire de l’ordre de 2 200 à 2 691 €.

Le métier d’auxiliaire puéricultrice est un métier exigeant qui vous demandera de faire appel à de très nombreuses qualités et un savoir-faire et être permanent. Néanmoins, pour les personnes aimant travailler au contact des tout-petits, c’est un emploi extrêmement enrichissant. Alors n’attendez plus et franchissez le pas !