Une auxiliaire de puériculture en unité de réanimation est spécialisée dans les soins aux nouveau-nés et aux jeunes enfants. Elle veille au bien-être de ces très jeunes gens avec les autres membres de l’équipe médicale. Ce métier, gratifiant et stimulant, offre des possibilités de développement professionnel et d’enrichissement continu des connaissances. Retrouvez dans cet article, toutes les informations nécessaires sur cette structure où travaillent les AP après l'obtention de leur diplôme.

 

1 - Quelles sont les missions de l’auxiliaire de puériculture en services de réanimation ?

Dans les services de réanimation, l’auxiliaire de puériculture dédie son temps aux nourrissons, en leur fournissant les traitements essentiels.

Les différentes missions de l’auxiliaire puéricultrice dans ce cadre sont :

  • La surveillance du poids du bébé ;
  • L’observation de l’état de santé générale ;
  • La collecte des informations ;
  • La réfection du lit ;
  • Le contrôle du rythme respiratoire ;
  • La prise du biberon ;
  • L’émission des selles ;
  • La prise de température ;
  • L’organisation d’animations d’éveil et de divertissement ;
  • L’entretien de l’équipement de santé ;
  • Le bain.

 

 

2 - Auxiliaire de puériculture en service de réanimation : quelles sont les qualités attendues ?

Avant toute chose, elle se doit d’être attentive aux familles dans l’inquiétude. L’instauration d’une relation de confiance reste une priorité.

On dénombre plusieurs aptitudes nécessaires à l’exercice de ce métier :

  • Une personnalité paisible ;
  • Une patience à toute épreuve ;
  • Une approche éducative bienveillante ;
  • Une inclinaison pour les activités manuelles et ludiques ;
  • Une aptitude à la communication ;
  • Une connaissance de l’enfance ;
  • Un savoir-faire du métier ;
  • Une collaboration bienveillante avec ses collègues ;
  • L’empathie et l’écoute.

 

 

3 - Pourquoi choisir de travailler au sein d'un service de réanimation en tant qu'auxiliaire de puériculture ?

Une carrière dans un service de réanimation démontre un attachement singulier aux nourrissons. C’est un environnement valorisant avec un impact positif sur l'enfant et sa famille. On y observe leur croissance et leur évolution vers l’indépendance. De plus, les possibilités de développement professionnel et personnel y sont importantes.

 

Le travail en équipe alimente les échanges quotidiens et stimule la confiance en soi. Mettre son savoir-faire au service des personnes procure une satisfaction renouvelée chaque jour et un sentiment d’accomplissement.

 

 

4 - Salaire et évolutions de carrières possibles

Après trois ans dans leur domaine de puériculture, les salariés peuvent se présenter au concours d’admission des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Les titulaires peuvent également poursuivre une formation et obtenir le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS).

 

Le salaire varie entre 1 600 et 2 200 euros bruts par mois. En début de carrière, un auxiliaire peut s’attendre à un salaire compris entre 1 600 et 1 700 euros bruts par mois, soit entre 1 250 et 1 350 euros net. Après plusieurs années d’expérience dans un même établissement, un salaire à l’année de 26 000 euros bruts demeure envisageable.

 

Le taux horaire varie généralement entre le SMIC horaire et 15 euros bruts. Pour percevoir des salaires plus élevés, il est souvent nécessaire de gravir les échelons hiérarchiques. Travaillant dans le public, l’auxiliaire de puériculture bénéficie par exemple des indemnités complémentaires pour le travail de nuit.

Le privé offre les rémunérations les plus élevées pour ce type d’emploi, avec des salaires fixés librement par les employeurs. La situation géographique de l’entreprise a peu d’impact sur le salaire perçu. Les différences les plus importantes étant observées entre les crèches privées des grandes villes et les établissements publics.