Avis sur le métier d'infirmière puéricultrice
Sophie, 24 ans, Rouen
J’ai été diplômée infirmière, il y a 3 ans et demi et puéricultrice il y a 2 ans. Je travaille depuis un an et demi en néonatologie. Dans mon métier, je travaille aussi bien avec les parents que les enfants. Mon rôle est très particulier puisque je travaille dans une réanimation néonatale, où les parents ont un droit de visite et viennent absolument à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. L’une de mes tâches est donc de faire le lien entre les parents et les enfants, puisque les mamans ne sont pas 24H/24 auprès de la couveuse. C’est un métier fatigant, mais gratifiant, aussi bien par le salaire que par la reconnaissance des parents.
Sonia, 32 ans, Paris
J’ai été, tout d’abord, diplômée en tant qu’infirmière, et à mon admission à l’assistance publique, j’ai travaillé à l’hôpital d’enfants où j’ai exercé mon métier pendant une dizaine d’années avant de devenir puéricultrice et intégrer la réanimation néonatale. Ma formation de puéricultrice a été assez difficile parce que j’avais une expérience professionnelle relativement longue et se retrouver en tant qu’étudiante sur les bancs d’école était quand même un peu compliqué. Je travaille avec des enfants qui présentent des pathologies très sérieuses et nous poussent à leur faire des soins très techniques.
La journée est quasiment la même par rapport au jour et à la nuit, la seule différence est que, le matin, nous ne faisons pas de vraie toilette aux nouveaux nés, puisqu’il s’est avéré que par rapport à l’échelle de douleur, ça peut être des soins un peu forts pour les bébés prématurés.
Élisabeth, 27 ans, Nice
Je suis responsable de PMI. Nous accueillons les enfants de 0 à 6 ans. J’aime bien recevoir les enfants qui viennent pour la première fois avec leurs bébés, car ça me permet vraiment de faire un réel entretien de puériculture. Je commence souvent par expliquer ce qui est la PMI, parce qu’à la maternité, on recommande aux parents d’aller à la PMI, mais la majorité des parents ne savent pas ce que c’est, quand c’est pour la première fois. C’est donc l’occasion pour une famille de venir rencontrer un médecin et de débuter la vaccination. Pour, éventuellement, faire des inscriptions, ensuite, à l’école ou en crèche. J’ai également, souvent, à faire avec des parents étrangers, qui se retrouvent seuls en France, sans amis ou famille qui pourraient les soulager ou les aider, dans ce cas-là, la PMI peut être un lieu où ces parents pourraient venir se poser et parler un peu de la vie quotidienne et de leurs soucis.
Geneviève, 33 ans, Gironde
J’exerçais en tant qu’infirmière en néonatologie avant de devenir infirmière puéricultrice. J’ai travaillé pendant 2 ans en maternité ensuite, je suis devenue puéricultrice en crèche. Mon travail est essentiellement le suivi des enfants, de leur évolution staturo-pondérale. Je veille à ce qu’ils grandissent bien. Ce que j’aime surtout dans ce métier, c’est la relation avec les enfants et les parents. En tant que puéricultrice, j’offre beaucoup de conseils aux parents, je réponds à leurs questions, je leur explique qu’il faut être patient, qu’il faut essayer d’être d’humeur égale et attentif aux besoins de leurs bébés. J’essaye, autant que je peux, d’être diplomate avec les parents, car ce sont leurs enfants et non pas les nôtres, ce qui est un peu difficile d’ailleurs de parvenir à leur donner des conseils sans leur donner l’impression qu’ils font mal leur boulot de parents, c’est probablement ce qui est le plus dur côté relationnel dans notre métier. Je dois inscrire tout ce qu’on fait avec les enfants, les heures de changes, ce qu’ils ont mangé, à quelle heure ils ont mangé, pour pouvoir être certain de ne pas oublier de changer un enfant ou pour pouvoir le nourrir convenablement.
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