Après une formation d'un an, comprenant 22 semaines de stages pratiques, une auxiliaire de puériculture saura réaliser de nombreux soins, mais surtout s'adapter selon son lieu d'exercice. Ils peuvent être destinés à des enfants bien portants ou malades.

 

1 - Les soins en puériculture : différence selon le lieu où l’auxiliaire pratique

Il faut garder en mémoire que selon l’âge des enfants dont il a la charge et la structure dans laquelle il exerce, les activités de ce professionnel de la petite enfance seront différentes :

 

a - En maternité

Dans le milieu hospitalier, l'auxiliaire puéricultrice (AP) à la charge des soins quotidiens non urgents des nourrissons et des enfants en bas âge. Elle peut ainsi être amenée à effectuer:

  • Les changes ;
  • Les bains ;
  • Les pesées ;
  • La préparation des biberons ;
  • De la prévention auprès des jeunes parents sur les gestes quotidiens à pratiquer.

 

b - En crèche, jardin d'enfants ou halte-garderie

Dans ce type d'établissements, une AP gère la plupart du temps un groupe d'environ 8 enfants dont les âges peuvent varier de 3 mois à 3 ans. Elle a à cœur le développement moteur et cognitif des tout-petits. Cette spécialiste de la santé de l'enfant s'assure, par ailleurs, du bien-être de ce dernier en procédant à ses changes, à ses repas tout en le guidant sur le chemin de l'autonomie.

 

c - En PMI

Elle a, dans cette structure, majoritairement un rôle d'assistante. Ainsi, aux côtés du médecin de la PMI, l'auxiliaire de puériculture assiste aux différentes consultations données et est tenue de mettre à jour les dossiers médicaux des petits patients. En plus d'avoir la charge de la peser et de la mesure des bébés, elle a également un rôle de conseil (alimentation, soins, hygiène, développement de l'enfant) auprès de leurs parents. Il peut lui être aussi demandé d'assurer la propreté des locaux accueillant le public.

 

d - Soins courants et soins aigus

De façon générale, deux types de soins se distinguent au coeur du métier de l’auxiliaire de puériculture :

  • Les soins courants de la vie quotidienne qui sont reconnaissables par leur fréquence sans gravité et réalisables par une personne (changer une couche, donner le biberon) ;
  • Les soins aigus, seulement réalisables par un professionnel de santé, donnés dans un service sanitaire y étant dédié et lors d’un état de santé dit en “phase aiguë”.
Vous l'aurez compris, peu importe son lieu d'exercice, le métier d'auxiliaire puéricultrice demande de savoir mettre en œuvre un panel complet de compétences. Sa principale préoccupation demeure néanmoins le bien-être des nouveau-nés et des petits de moins de 3 ans.